GABON - VIOLENCES - MANIFESTATION DE L'OPPOSITION

21 déc 2014

GABON - VIOLENCES - MANIFESTATION DE L'OPPOSITION


Nécessité d’une concertation Gouvernement-Opposition

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abdoulaye Bathily, condamne les violences survenues lors de la manifestation organisée par l’opposition gabonaise ce 20 décembre à Libreville. Il exprime ses profonds regrets à la suite du décès d’un manifestant. Il prend bonne note des informations fournies par la Procureure de la République et demande que toute la lumière soit faite sur les circonstances de cette perte en vie humaine, ainsi que sur les arrestations survenues lors de la manifestation.
Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l'Afrique centrale souhaite par ailleurs un prompt rétablissement aux blessés. Ce qui s’est passé ce samedi 20 décembre à Libreville est « le résultat d’une absence de dialogue entre les différents acteurs de la scène politique gabonaise», souligne M. Bathily. Il souhaite, une fois de plus, que l’espace politique soit davantage ouvert pour permettre aux différentes forces politiques de s’exprimer dans un cadre légal et institutionnel.


Dans ce contexte, le Chef de l'UNOCA insiste sur la nécessité urgente d’une concertation entre le Gouvernement et l’opposition pour réfléchir aux voies et moyens de relever les défis qui interpellent les Gabonaises et les Gabonais.


Au moment où l’opposition envisage un nouveau rassemblement ce dimanche 21 décembre à Libreville, M. Abdoulaye Bathily renouvelle l’appel au calme et au rejet de la violence lancé à travers les communiqués de presse du 18 novembre et du 19 décembre 2014. Conformément à son mandat, il est disposé à poursuivre ses bons offices pour engager les parties prenantes dans un dialogue inclusif afin de restaurer la paix et d’ouvrir au peuple gabonais les perspectives d’une démocratie durable, condition nécessaire au développement.