SITUATION SOCIO-POLITIQUE AU GABON

5 fév 2015

SITUATION SOCIO-POLITIQUE AU GABON


Les Nations Unies saluent la décision réhabilitant l’Union nationale

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et chef du Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), M. Abdoulaye Bathily, a pris bonne note de la décision du gouvernement en date du 4 janvier 2015 réactivant le Conseil national de la démocratie (CND) ainsi que celle réhabilitant l’Union nationale, un parti de l’opposition dissout par arrêté ministériel le 27 janvier 2011.

Les Nations Unies saluent cette mesure, qui constitue une avancée importante dans la voie de la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit au Gabon. « Il s’agit d’une bonne nouvelle dans le contexte actuel. Je lance un appel aux leaders de l’opposition afin qu’ils saisissent cette main tendue du gouvernement et mettent à profit cette opportunité pour s’engager pleinement dans le jeu politique et participer aux débats sur les enjeux liés au développement du Gabon », souligne M. Bathily.

Garantir effectivement les libertés fondamentales

« Je félicite les hautes autorités gabonaises pour cette initiative. Je les encourage à poursuivre cet élan d’ouverture, y compris en garantissant de manière effective les libertés fondamentales et en promouvant un environnement permettant aux partis politiques d’exercer leurs activités sans entraves », ajoute le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale.

M. Bathily renouvelle sa disponibilité à continuer à travailler en étroite collaboration avec tous les acteurs socio-politiques gabonais pour renforcer le climat d’apaisement et favoriser un dialogue fécond entre l’opposition et le gouvernement. Comme il l’a déjà dit dans toutes ses déclarations précédentes, cette démarche est cruciale pour envisager l’avenir du Gabon sur des bases consensuelles afin de maintenir la stabilité du pays.

Privilégier la paix et la cohésion sociale

« Le Gabon fait partie des pays de la sous-région qui vont organiser les élections présidentielles en 2016. Il est nécessaire d’œuvrer de manière concertée pour que celles-ci se déroulent dans de bonnes conditions, c’est-à-dire sans violences », conclut le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, exhortant, une fois de plus, toutes les parties prenantes à privilégier la paix et la cohésion sociale.