Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau régional des Nations Unies pour l'Afrique centrale (UNOCA), Abdou Abarry, a pris part, le 18 septembre 2023, à New York, à une réunion de haut niveau sur les défis et les perspectives de la transition politique au Tchad. L’événement, qui a eu lieu en marge de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’ONU, était l’occasion de « promouvoir un retour inclusif et pacifique à l'ordre constitutionnel et à la mise en place des conditions d’une paix durable » dans ce pays. Dans cette perspective, un appel a été lancé en direction de la communauté internationale afin qu’elle accentue « les appuis aux efforts déjà déployés par les autorités tchadiennes ». Dans une Déclaration publié à l'issue des discussions, les partenaires ont été invités à « renforcer leur soutien aux élections, au DDR [Désarmement, Démobilisation et Réintégration], au déminage, à la prévention des discours de haine, au renforcement du système judiciaire, à l'autonomisation des femmes et des jeunes, au développement durable, aux actions tendant à soutenir la résilience communautaire et à la consolidation de la paix », entre autres.

La réunion de haut niveau a été co-présidée par le gouvernement de transition du Tchad, représenté par le Ministre d'État chargé des Affaires étrangères (l’Ambassadeur Mahamat Saleh Annadif), le Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix (DPPA) des Nations Unies, et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). 

Les participants ont salué le travail de l'équipe pays des Nations Unies en faveur du Tchad, sous la direction de la Coordinatrice Résidente, Mme Violet Kakyomya. Ils se sont aussi félicités des efforts du Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de l'UNOCA, Abdou Abarry, qui travaille en étroite collaboration avec la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), l'Union africaine et d'autres partenaires.

TELECHARGER LA DECLARATION A L’ISSUE DE LA REUNION SUR LE THEME « LE RETOUR A L'ORDRE CONSTITUTIONNEL AU TCHAD : DEFIS ET PERSPECTIVES »