GABON/CEEAC : l’UNOCA soutient la Conférence de haut niveau sur la promotion et l’autonomisation de la femme

25 mai 2023

GABON/CEEAC : l’UNOCA soutient la Conférence de haut niveau sur la promotion et l’autonomisation de la femme

La Conférence des Ministres en charge du Genre et de la Promotion de la Femme de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) a débuté le 25 mai à Libreville, au Gabon, sous le thème « Bâtir en Afrique Centrale un Agenda Commun pour la Promotion des Droits des Femmes et leur Autonomisation ». L’évènement de trois jours est organisé par la CEEAC et la République Gabonaise, sous le haut patronage de Mme Sylvia Bongo Ondimba, Première Dame du Gabon, et en partenariat avec le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA), ONU Femmes et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

La cérémonie d’ouverture de la Conférence a été marquée par les allocutions de la Directrice Régionale de l’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mme Florence Raes, du Représentant spécial pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, M. Abdou Abarry, du Président de la Commission de la CEEAC, M. Gilberto Da Piedade Veríssimo, de la Ministre de la Justice garde des Sceaux chargée des Droits de l’Homme et de l’Égalité des Genres du Gabon, Mme Erlyne Antonela Ndembet Damas, et le discours d’ouverture de la Première Dame de la République Gabonaise, Mme Sylvia Bongo Ondimba.

Une nouvelle dynamique à la problématique de l’égalité de genre

Dans son allocution, le Représentant spécial, Abdou Abarry, a remercié et félicité le Gouvernement gabonais d’accueillir la Conférence visant à insuffler une nouvelle dynamique à la problématique de l’égalité de genre dans la sous-région de l’Afrique centrale. Il a également apprécié la bonne collaboration entre toutes les organisations partenaires dans la planification de la Conférence, pour une meilleure représentation et participation des femmes à tous les niveaux de la vie socio-économique et politique en Afrique centrale.

« Je suis heureux de constater que des progrès indéniables ont été accomplis dans cette sous-région en matière d’égalité des sexes. L’UNOCA est disposé à accompagner ces efforts, en étroite coordination avec l’ONU Femmes, la CEEAC et ses États membres, en particulier dans la mise en œuvre de la Résolution 1325 (2000) du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur Femmes, Paix et Sécurité », a souligné M. Abarry.

L’importance de l’inclusion des femmes dans les processus politiques

Le Chef de l’UNOCA a aussi remarqué l’importance de l’inclusion des femmes dans les processus politiques et de paix en Afrique centrale, conformément à la nouvelle vision de la CEEAC dans laquelle les femmes jouent un rôle stratégiquement important. Cette vision est illustrée davantage avec la création du Réseau des femmes médiatrices de la CEEAC (REFEMAC) que l’UNOCA a appuyée, conformément à son mandat. Par ailleurs, M. Abarry a souligné que cette vision est manifestée par les efforts en vue de l’implication de la femme dans le traitement des problématiques transfrontalières, notamment à travers l’organisation de la Foire transfrontalière annuelle de l'Afrique centrale (FOTRAC), qui vise à renforcer le développement socio-économique et mobilise beaucoup de femmes dans le cadre du libre-échange et de la libre circulation des personnes et des biens.

La Conférence présente l’opportunité d’un plaidoyer soutenu dans la mise en œuvre des politiques et des programmes en matière d’égalité femmes-hommes, et pour le renforcement des actions en faveur de la promotion des droits des femmes et leur autonomisation. Elle réunit 150 participants - des représentants des Gouvernements, de la société civile, des journalistes, des universitaires, des chefs religieux et coutumiers, ainsi que des représentants des entités onusiennes.  Les échanges sont articulés autour des sessions mettant l’accent sur le fonctionnement des mécanismes institutionnels nationaux destinés à favoriser la promotion de la femme. Un panel est dédié au dialogue sur la participation des femmes à la gouvernance publique et politique, et dans les mécanismes de paix et sécurité en Afrique centrale. Une « Déclaration sur l’Agenda Commun sur les actions prioritaires en faveur de la promotion des droits des femmes et leur autonomisation » sera adoptée à l’issue des travaux. Ceux-ci prennent fin le 27 mai.